palefroy

palefroy
Palefroy, és anciens Romans se prent communéement pour le cheval sur lequel alloit une dame, fust qu'il amblast ou non: car quand il ambloit on y adjoustoit ces mots, Allant les ambles, L'italien l'appelle Palafreno; C'estoit anciennement l'ordinaire des Escuyers de mener par le frain les chevaux sur lesquels les Dames estoient montées. Et quand un Prince faisoit son entrée, son cheval estoit conduit par le frain par les plus apparens de la ville, qui estoit service d'honneur et grandeur pour celuy qui estoit à cheval. Nic. Gilles en la vie de Charles vii. parlant de l'arrivée de la fille du Roy d'Escosse en la ville de Tours, dont le mariage se traictoit avec Louys fils dudit Seigneur et Daulphin de Viennois: Au devant d'elle allerent plusieurs Princes, Seigneurs, Barons, chevaliers, et escuyers, et à l'entrée de la ville les Seigneurs de Mailly et de Jalongnes descendirent à pied, et prindrent chacun d'un costé la bride de la haquenée, sur laquelle ladicte Dame estoit montée, et la menerent jusques au chasteau. Quand elle fut descenduë, le Comte de Vendosme, et un autre Comte d'Escosse, la prindrent chacun de son costé, et la menerent, etc. Les Roys usoient aussi de Palefrois. Le mot est composé, et ne sçay si de ces trois mots, par le frain, a point esté fait ce seul, Palefroy, qui se peut dire aussi Palefrein, suivant son derivé palefrenier.

Thresor de la langue françoyse. .

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  • palefroi — (pa le froi) s. m. Cheval de parade. On distinguait anciennement les chevaux en destriers, qui étaient les chevaux de bataille ; en palefrois, qui étaient des chevaux de marche ordinaire pour les voyages ; et en roussins, qui étaient les chevaux… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • Gasny — 49° 05′ 34″ N 1° 36′ 18″ E / 49.0928, 1.605 …   Wikipédia en Français

  • accointance — [ akwɛ̃tɑ̃s ] n. f. • 1170; a. fr. accointer; lat. pop. °accognitare, de cognitus « connu » 1 ♦ Vieilli Liaison familière. ⇒ fréquentation, lien. 2 ♦ Loc. AVOIR DES ACCOINTANCES (dans un milieu) :avoir des relations, des amis. « Il avait des… …   Encyclopédie Universelle

  • fur — [ fyr ] n. m. • XVIe; feur XIIe; lat. forum « marché » 1 ♦ (vx depuis XVIIIe) Taux. (XVIe) Au fur : à proportion, à mesure. 2 ♦ (XVIIe) …   Encyclopédie Universelle

  • palefroi — [ palfrwa ] n. m. • v. 1160; palefreid 1080; bas lat. paraveredus, de veredus « cheval », o. celt. ♦ Anciennt Cheval de marche, de parade, de cérémonie (opposé à destrier ). ● palefroi nom masculin (bas latin paraveredus, du grec para …   Encyclopédie Universelle

  • adextré — adextré, ée (a dè kstré, ée) adj. Terme de blason qui se dit des pièces qui en ont une autre à leur droite. Pal adextré d une croix. HISTORIQUE    XIe s. •   [Donner la main droite, conduire] Espaneliz fors le vait adestrant, Rol. 188.    XIIIe s …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • bai — bai, baie (bè, bê) adj. D un rouge brun, en parlant des chevaux. •   Je fis trois charges sur mon excellent courtaut bai brun, SAINT SIMON 12, 139.    Variétés : bai fauve, bai clair, bai cerise, bai foncé, bai châtain, bai marron, bai brun.… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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  • doucement — (dou se man) adv. 1°   D une manière douce, délicate, légère. Frotter doucement. Frapper, toucher doucement. Marcher doucement. •   La fortune passa, l éveilla doucement, Et lui dit : mon mignon, je vous sauve la vie, LA FONT. Fabl. V, 11.… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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